La deuxième édition annuelle du TOP500 vient d’être dévoilée et sans grande surprise, le supercalculateur chinois de l’Université Nationale des Technologies de la défense, Tianhe-2 reste en tête de peloton, suivi de Titan , le supercalculateur du Laboratoire Oak Ridge Département Américain de l’Energie, et de Sequoia, installé au Laboratoire National Lawrence Livermore (USA).
Le TOP500, initié en Juin 1993, est un projet de classification des 500 supercalculateurs les plus puissants du monde. Le classement est mis à jour deux fois par an (Juin et Novembre). Un supercalculateur est un ordinateur conçu pour atteindre des performances de calculs extrêmement élevés, constitués de centaines de milliers d »unités de calcul (processeurs). Par exemple, le Tianhe-2, premier du classement TOP500, est capable d’effectuer presque 35000 millions de milliards d’opération en virgule flottante par seconde (contre environ 5600 milliards d’opération. Les supercalculateurs sont surtout utilisés dans le domaine de la recherche, et de la défense. Comme vous pouvez le constater sur l’image ci-dessous, ils sont loin de pouvoir tenir dans une sacoche de 15 ou 17 pouces mais constituent de réelles installations.
Les Etats-Unis restent les plus représentés dans le classement avec 265 supercalculateurs, et sons suivis de la Chine (63 supercalculateurs) et du Japon (28). La seule particularité de cette nouvelle édition du TOP500, c’est l’entrée, à la 6me position, de Piz Daint, du Centre National Suisse des Supercalculateurs (CSCS). L’Afrique reste le seul Continent qui n’est pas encore représenté dans le Top500.
Alors, à quand le premier supercalculateur africain dans le TOP500? En attendant de le savoir, je vous invite à consulter ou à télécharger le classement ici.