Le Digital Week Abidjan est une conférence exposition sur l’économie numérique qui tiendra sa première édition en Côte d’ivoire du  09 au 15 Mars à Abidjan. Pendant une semaine, les marques et les entreprises se retrouvent sur une place de marché unique en son genre pour démarrer une conversation globale sur l’économie numérique et présenter leur expertise, produits et services.

Le Digital Week Abidjan veut offrir aux créateurs de valeur un espace privilégié de rencontre et de diffusion de leurs offres de services et connecter les différents acteurs de l’économie numérique dans une conversation globale.

Pour en savoir plus, nous avons rencontré son promoteur Diaby Mohamed, blogueur, entrepreneur et fondateur de l’agence Waleya qui a accepté répondre à nos questions.

Pouvez-vous nous présenter le Digital Week Abidan (DWA) ?

Digital Week Abidjan est une semaine consacrée à l’économie numérique. Pour cette première édition en 2015, nous avons 5 temps forts :

• Des activités éclatées dans la ville d’Abidjan (formations, présentations, rencontres leadership, etc)
• Un salon pour que les marques et entreprises puissent présenter leurs produits et services
• Une conférence Internet et technologies de 3 jours avec 80 speakers
• Des hackathons et compétitions de startups
• 2 évènements indépendants : tedxabidjan et la soirée gala superwoman.

Qu’est ce qui vous a emmené à créer cet événement ?

Digital Week Abidjan est née de la volonté de démarrer une vraie conversation globale sur l’économie numérique avec les différents acteurs qu’ils soient innovateurs, développeurs, entrepreneurs, marques ou leaders ; Et que cette conversation aboutisse à une réflexion stratégique et un éveil sur les opportunités, les mécanismes et le développement d’une économie numérique plus forte en Côte d’Ivoire.

C’est surtout le dernier axe d’un plan stratégique entrepreneurial de création d’une passerelle entre les différents acteurs qui inclut la création d’un hub technologique W qui a ouvert depuis janvier 2015, les activités de mon agence digitale et maintenant cette plateforme de marché et de discussion qu’est le Digital Week Abidjan.

Sur l’écosystème ivoirien, nous remarquons ces derniers temps que beaucoup d’événements sont consacrés au numérique.  Quelle est la particularité du DWA par rapports aux autres ?

Digital Week Abidjan est d’abord et avant tout un évènement co-organisé avec la communauté technologique ivoirienne, en impliquant effectivement les différents leaders. Ce n’est donc pas un évènement commercial mais une vraie plateforme portée par la communauté.

Les principales innovations de Digital Week abidjan sont les formats retenus pour l’animation des différentes activités :

• Des hackathons co-organisés directement avec les marques
• Des stands ouverts sur l’espace du salon pour privilégier les discussions B2B et des espaces démo dans les pavillons
• 24 heures de contenu de conférences et panels en 3 jours pour une conversation très rythmée.

Quel est l’objectif visé par le DWA ? Quels sont les grands enjeux ?

Arriver principalement à saisir les opportunités offertes par le marché, les interactions possibles et nécessaires entre les différents acteurs, promouvoir une collaboration saine et émuler une génération de jeunes entrepreneurs capable d’imprimer une cadence accélérée au développement de l’économie numérique par leur fougue, leur talent et leurs innovations

Comment envisagez-vous l’après DWA ? Quelles sont les actions que vous comptez mettre en place ?

Digital Week Abidjan en tant que place de marché continuera d’exister au travers des interactions générées par les différents participants. Nous espérons en faire une édition itinérante et pourquoi pas rendez-vous dans une prochaine capitale africaine l’an prochain.

Mais bien avant il faudra capitaliser sur toute cette expérience pour produire un contenu de qualité, une analyse plus claire de l’environnement, des acteurs et des enjeux de l’économie numérique en Côte d’ivoire et en Afrique francophone.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Digital Week Abidjan.